Bonjour à toi, choisi·e de Jésus,
J’ai toujours été interpellé par la sècheresse spirituelle. Par le passé, je me souviens avoir été heureux de la vivre, car je croyais qu’elle me faisait avancer plus avant dans mon cheminement de foi. Je me souviens en avoir ressenti une certaine fierté...
Alors que je vis une sècheresse spirituelle, je découvre combien ma foi est fragile, et combien il m’est difficile de me ressourcer. Je ne me sens pas non plus attiré par l’amour fraternel. La prière ? Je n’en ressens pas le besoin. Le pardon ? Je m’en éloigne. Enfin, quand je pense à l’entraide, je constate préférer la solitude !
Il y a quelques jours, il est revenu à ma mémoire ce verset 19 du Livre du Deutéronome au chapitre 30 : « Je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour que vous viviez, toi et ta descendance. »
J’ai compris que le Seigneur me visitait et me demandait de poser un choix.
Il est aussi monté en moi ce passage du message n° 6 du 1er volume Pour le bonheur des Miens, Mes choisis. Jésus :
J’ai posé mon choix :
« Doux Jésus, je Te choisis Toi,
avec mon libre arbitre,
plutôt que de me plaindre.
Je choisis d’accueillir cette sècheresse spirituelle
qui affecte toutes les autres sphères de ma vie,
comme un cadeau de Ta part,
même si je ne comprends pas ce que je vis,
même si ce ne sont que des mots que je T’adresse.
Je décide de Te faire confiance et de m’abandonner à Toi.
Pour ce que je vis, je Te donne mon oui total, inconditionnel et irrévocable.
Qu’il me soit fait selon Ton Amour et Ta Volonté !
À présent, je me laisse prendre en charge par Toi. »
Me souvenant d’une lecture spirituelle, j’ai demandé à mon saint Ange de m’aider à retrouver Jésus en moi, à m’unir à Lui et à Le contempler en moi. Je Le vois dans une mangeoire avec saint Joseph et Marie à Ses côtés, puis les bergers, à genoux L’adorant, et aussi les rois mages, à genoux, L’adorant et lui offrant leurs cadeaux respectifs.
Je comprends que je suis dans la crèche de mon cœur, qu’il fait froid, et que Jésus manque de confort. Je comprends que Jésus m’appelle à venir Le rencontrer souvent pour m’occuper de Lui comme Ses parents, L’adorer comme les bergers et Lui offrir mes cadeaux comme les rois mages.
Je prends alors conscience que j’ai laissé Jésus seul en moi pendant la plus grande partie de ma vie, que je ne L’avais quasiment jamais contemplé en moi, ni adoré en moi en me laissant absorber par Lui et en Le laissant m’absorber.
Lorsque, dans cette sècheresse spirituelle, je répète cette démarche de contemplation et d’adoration, je suis directement embarqué dans le OUI de Jésus à Son Père, mon Père, notre Père. Je ne peux que Lui donner mon OUI en l’unissant à Celui de Jésus. Tel est mon cadeau pour Jésus.
Je prends conscience que cette sècheresse spirituelle est l’œuvre de Dieu en moi, autour de moi et à travers moi. Elle me dépouille des bagages intellectuels que j’ai accumulés dans ma vie. Elle me détache de mon moi blessé, impuissant dans cette situation. Elle m’appelle à me laisser aimer sans rien ressentir avec mes sens. Elle m’appelle à m’immerger encore plus profondément dans la foi pure, sans chercher à comprendre ou à savoir. Elle m’appelle à suivre Jésus avec mes yeux bandés et à tout faire ensemble avec Lui : c’est-à-dire à m’unir à Lui dans toutes mes occupations, quelles qu’elles soient.
Je prends conscience que c’est dans cette sècheresse spirituelle qu’Il m’appelle à exercer mes choix, et que c’est également là que mon amour est mis à l’épreuve : satisfaire mon image ou ma réputation ? Satisfaire ma famille ou les miens ? Le satisfaire Lui ainsi que les Siens ? Je suis entièrement libre de choisir. Il me pose la même question qu’Il a posée à saint Pierre :
« Et toi, m’aimes-tu ? »
(Inspiré du message 21 du 1er volume)
Ce témoignage aborde des questions de foi, de ressourcement, d’amour, de prière, de pardon et d’entraide lorsque l’on vit une épreuve. Cela te rejoint-il ? Cela t’aide-t-il de donner à Dieu ton « oui » total, inconditionnel et irrévocable, et à répéter : « Parce que l’Amour m’aime, je deviens l’Amour »? Y a-t-il une question qui émerge en toi ?
Puisque « le fer s’aiguise avec le fer, et l’homme à rencontrer son prochain » (Pr 27, 17), n’hésite pas à m’écrire pour me partager ce qui t’aura rejoint ou interpellé dans ce témoignage, ou même me partager ton propre témoignage.