Bonjour à toi, choisi·e de Jésus,
Il m’est souvent arrivé, par le passé, d’être insatisfait de ma vie, et de me demander pourquoi je n’avais pas la vie de telle ou telle personne. Un jour, j’ai lu ces mots de Jésus : « Ce que tu vis présentement, c’est ce qu’il y a de mieux pour toi aujourd’hui, demain ce sera autre chose. J’ai une grande demande à te faire. Acceptes-tu d’être pour Moi celui qui ne vit que pour Moi ? (M3V1) » Et j’ai compris qu’il me fallait expérimenter une conversion, celle de changer mon regard sur ma vie, fixer Jésus et accueillir la Providence Divine.
J’avais pris l’habitude de me lamenter intérieurement sur les situations malheureuses dans lesquelles je me trouvais. Ces lamentations m’enfermaient sur moi-même et m’amenaient à croire que tout était la faute des autres. Et quand je m’attribuais la faute, je me dénigrais encore plus, jusqu’à me demander si la vie valait la peine d’être vécue.
Grâce à ces mots de Jésus : « Continue à te laisser aimer, c’est ce qu’il y a de mieux pour toi en ce moment. Tu as choisi la meilleure part. (M37V1) », j’ai compris que si je choisissais de tout regarder avec les yeux de Jésus – Lui qui est venu me sauver d’une vie sans Dieu –, je pouvais reconnaitre l’Amour du Père à l’œuvre en moi. C'est Lui qui m’invite à Lui remettre tout ce qui me renferme sur moi-même, comme il t'invite, toi, à le faire également.
Je me souviens avoir voulu impressionner les autres, paraître compétent à leurs yeux ou démontrer ma capacité à avoir raison. Je m’étais habitué à vivre selon le regard des autres qui me donnait le sentiment d’exister.
Ces mots de Jésus : « Viens te blottir dans Mes bras. C’est beaucoup mieux pour toi. Je suis là et jamais Je ne t’abandonne. (M110V1) », m’ont littéralement transpercé. Il m’appelle à venir me blottir dans Ses bras comme un petit enfant, sans défense, faible, fragile, vulnérable, avec ses misères et ses limites, pour pouvoir me garder en sécurité. En somme, c’est Lui, Jésus, qui allait être ma sécurité !
À force de toujours vouloir garder le contrôle pour percer dans ce monde ou simplement pour « être quelqu’un », j’ai passé beaucoup de temps à me former dans le but de marquer ma différence, et être en mesure de justifier des décisions prises et des choix posés. Cela s’est accentué avec mon métier de consultant, de facilitateur et de coach.
Grâce à ces mots de Jésus : «Accepte ce que tu vis comme étant ce qu’il y a de mieux pour toi en ce moment, même si tu ne comprends pas. Il n’est pas nécessaire que tu comprennes ; cependant, il est nécessaire que tu donnes ton “oui” total et sans condition, que tu acceptes que, follement, Je t’aime. (M140V1)», j’ai découvert que je recherchais l’Amour au plus profond de moi-même, et que Jésus me prendrait en charge si je Lui donnais la permission de le faire. Pour rien au monde, je ne voudrais revenir en arrière !
J’ai découvert, avec le temps, que j’avais beaucoup de mal à me considérer comme petit, parce que je cherchais par tous les moyens à être grand aux yeux des autres. Et quand j’ai accepté de me voir petit, je me suis rendu compte que j’avais de la difficulté à me concevoir petit. Ce sont ces mots de Jésus qui m’ont aidé à percer cette armure que je m’étais mise : « Si tu savais comme Je t’aime avec tes misères, tes faiblesses et tes limites, tu les accepterais comme étant ce que le Père veut de toi en ce moment. Toi, tu n’as rien d’autre à faire que de les accepter comme étant ce qu’il y a de mieux pour toi en ce moment, de les offrir au Père et de redonner continuellement tes “oui” (M163V1). » Puis, il y a eu cette phrase que Jésus a donnée à sœur Josefa : « Je ne te demande pas de mériter les grâces que Je te fais, ce que Je veux, c’est que tu les reçoives. » Alors j’ai découvert la profondeur de cette prière de Léandre à Jésus : « Oui Seigneur, je suis tout-petit ; oui Seigneur, je sais que Tu m’aimes ; oui Seigneur, j’accueille Tes grâces. » Je t'invite à dire ces trois OUI au Seigneur.
Je me souviens avoir pris l’habitude de vouloir vivre ma vie selon mes désirs et de fuir les situations où mes désirs n’avaient pas leur place. Quand je ne pouvais fuir, je tentais de faire naître de nouveaux désirs pour mieux vivre là où je me trouvais. Quand j’ai lu ces mots de Jésus : « Ce que tu désires n’est pas toujours ce qu’il y a de mieux pour toi. Ce qui est important c’est Mon Désir à Moi et non le tien. Moi, Je sais ce qu’il te faut vivre pour que tu deviennes cet instrument docile et parfait entre les Mains du Père, alors que toi, tu ne le sais pas. (M109V2) », je me suis dit que je n’avais rien à perdre à renoncer à mes désirs pour choisir Ceux de Dieu dans la mesure où mes désirs ne s’accomplissaient pas tels que je le voulais. Dès lors, j’ai choisi d’accueillir tous les désirs qui montaient en moi et de tous les donner à Jésus en échange de Ses Désirs à Lui. Depuis, je ressens un apaisement sur ce sujet.
À force d’expérimenter cette spiritualité de l’Amour et d’accepter de ne vivre que pour Lui (M3V1), j’ai pris conscience des attaches que j’ai encore dans ce monde, qui ne sont pas de Dieu et qui sont la cause de mes insatisfactions. Je reçois donc ces mots de Jésus comme une lumière sur ma route : « Ce que Je veux pour toi, c’est ce qu’il y a de mieux pour toi. Demande-Moi de couper les attaches qui te retiennent aux choses du monde, à ta façon de voir, de juger les évènements et de les vivre. À ta demande, J’agirai ! (M5V3) » Alors, tous les jours, dès que je prends conscience de ces attaches, je demande à Jésus de les couper. Et j’en suis de plus en plus heureux!
Si tu cherches ce qu’il y a de mieux pour toi, il n’y a pas meilleur chemin que de t’abandonner à l’Amour de Dieu. Donne-lui tes préoccupations, tes insatisfactions, tes attaches en ce monde. Donne à Dieu ton « oui » total, inconditionnel et irrévocable, et répète : « Parce que l’Amour m’aime, je deviens l’Amour. »
Une question émerge en toi ? Tu veux me partager une expérience, un témoignage ? N’hésite pas à m’écrire ([email protected]), je serai heureux d’échanger avec toi.
Parce que l’Amour t’aime, tu deviens l’Amour !
Guy Fromet de Rosnay
Directeur général