« Il est facile de s’abandonner au Seigneur lorsqu’on n’a rien, car il n’y a rien à perdre, mais lorsqu’on a beaucoup, il y a beaucoup de choses que l’on peut perdre. » La lecture de cette phrase m’a stoppée net, car je me suis rendu compte que je suis encore riche, même si je n’en ai pas l’impression. En effet, comme le jeune homme riche dans l’Évangile, j’ai encore beaucoup à perdre, alors que je pensais avoir été dépouillée de tout. Je prends conscience des trésors cachés auxquels, inconsciemment, je ne veux pas renoncer pour laisser le contrôle à Dieu. Je prolonge indéfiniment mon agonie par mes refus et mes peurs de m’abandonner. Je n’ai en effet pas le oui aisé et j’ai si peur que je n’arrive pas à plonger, à m’élancer dans le vide, même si c’est pour tomber dans les bras aimants du Père. Je vais donc continuer à essayer, par la grâce de l’Esprit Saint, d’être une brebis docile et confiante, puisque j’ai un Bon Berger qui a à cœur mes intérêts.
Lien vers la « Prière du Oui » : http://www.fcdj.org/prieres?p=4