VOULOIR RÉELLEMENT ATTEINDRE SON BUT
À l’intérieur du vouloir, il y a plusieurs degrés; ceux et celles qui réussissent ont un point en commun: ils veulent plus que les autres.
Nous rencontrons beaucoup de personnes qui voudraient… mais qui ne veulent pas réellement. À la première difficulté, ils abandonnent. C’est le vouloir qui produit la persévérance, qui maintient une attitude mentale positive, qui provoque de l’énergie, de l’enthousiasme et qui développe une attitude de vainqueur.
ÉCHELLE DU VOULOIR
100 – J’agis
90 – Je veux
80 – Je peux
70 – Je crois que je peux
60 – Je pourrais si…
50 – Peut-être que je pourrais
40 – Si je pouvais…
30 – Comment est-ce que je peux?
20 – Je ne peux pas
10 – Je ne veux pas
J’ai rencontré des gens riches de beaucoup d’aptitudes, de talents; de très belles personnalités. Ils avaient tout pour réussir, mais ils ont raté toute leur vie, parce qu’ils ne voulaient pas vraiment. Ils essayaient de réussir sans s’y mettre pour vrai.
Pendant plusieurs années, j’ai refusé d’embaucher quelqu’un qui venait « essayer » de vendre de l’assurance. Je n’avais pas de temps à perdre avec des gens qui venaient « essayer », je voulais travailler avec ceux qui venaient pour réussir.
Un jour, j’ai eu besoin d’un vendeur à Magog. Mon directeur d’assurance-vie m’a alors présenté un candidat que j’ai trouvé peu brillant et qui en plus, s’était mal présenté. J’ai donc demandé à mon directeur de me trouver un autre candidat avec une plus forte personnalité, qui selon moi, aurait plus de chance de succès.
Une semaine plus tard, ce même candidat que j’avais refusé se présente à mon bureau en me disant: « Je veux que vous me donniez l’occasion de vous prouver que je peux réussir dans la vente d’assurances. Si vous n’avez pas assez confiance en moi pour m’avancer 150 $ par semaine, avancez-moi 100 $ et si vous n’avez pas assez confiance pour m’en avancer 100 $, avancez-moi 50 $. » Il a alors ajouté: « J’ai regardé ça avec mon épouse hier et avec 50 $ par semaine, nous sommes capables de nous organiser, d’ici à ce que je vous aie prouvé que je peux réussir dans la vente d’assurances. »
Moi qui ai toujours aimé les gens de vrai vouloir, j’ai reculé sur ma chaise, en regardant ce candidat d’un autre œil. Nous l’avons embauché. Après trois semaines de formation, mon directeur m’arrive découragé, en me disant: « Il se présente toujours mal et il n’apprend réellement pas vite. » J’ai donc demandé à un autre de mes collaborateurs d’aller travailler avec lui; ce dernier me revient avec les mêmes commentaires. Je suis allé à mon tour pour constater la même chose. À la première visite en sa compagnie, il a oublié de me présenter. Mais, il voulait…
Jamais je n’avais rencontré un tel vouloir; il me disait que tous les gens allaient devenir ses clients. De plus, il était débordant d’enthousiasme.
De retour au bureau, j’ai dit à mon directeur: « Il veut tellement qu’il va réussir; faisons-lui confiance. »
Peu de temps après, il a commencé à réussir, pour devenir pendant trois ans, mon meilleur vendeur I.A.R.D. Malheureusement, il est tombé malade (sa maladie n’avait aucun lien avec son travail) et est décédé. Durant sa maladie, j’allais le voir; sur son lit d’hôpital, il me disait qu’il allait assurer l’infirmière et le médecin!
Dix ans après son décès, des clients nous parlaient encore de ce courtier, de son dévouement et de son esprit de service. Son vouloir était plus fort que tous ses points faibles.
Depuis ce temps, j’ai la certitude que si j’avais un moyen pour détecter le degré de vouloir d’un candidat, je pourrais prédire ses chances de succès.
Lorsque nous voulons réellement, nous acceptons d’en payer le prix, car il y en a toujours un à payer pour toute chose.
Vouloir vraiment, voilà un excellent moyen d’atteindre de nouveaux sommets.