Chronique #31 – L’ARGENT ET LA FAMILLE (1)
Nous savons tous que l’argent est souvent un point de discussion, de division dans bien des vies de couple et dans les familles.
Nous savons tous que l’argent est souvent un point de discussion, de division dans bien des vies de couple et dans les familles.
Afin de ne pas avoir de division sur la question d’argent, il est important d’en avoir assez pour ses besoins, ou savoir nous satisfaire de la mesure que nous avons. Pour que cette mesure soit proportionnelle à ses besoins, il y a, selon moi, trois moyens
Avant de savoir, d’avoir ou de pouvoir, il faut ÊTRE; et à l’intérieur de l’être, il y a Dieu. Très souvent, Il nous apparaît un peu comme étant au coeur du moyeu d’une roue où l’être est petit; alors que le savoir, l’avoir et le pouvoir, représentant la grandeur et ce que nous voulons, sont les rayons, la jante et le bandage extérieur de la roue. Nous sommes plusieurs à être et à nous partager le savoir, l’avoir et le pouvoir, et nous avons le choix de nous situer près du savoir, de l’avoir et du pouvoir.
J’ai toujours bien accepté la formation chrétienne que j’ai reçue étant jeune. Ce que je comprenais, c’était qu’en vivant pleinement les enseignements du Christ, nous pouvions nous mériter une bonne place après notre mort, mais durant le temps que nous vivions, c’était très restrictif, il y avait une foule de choses qu’il ne fallait pas faire.
Un jour, un individu à mon bureau me dit : « Toi tu as réussi. » Par la suite, me retrouvant seul dans ma voiture en direction de Montréal, je réfléchissais à ce qu’il avait voulu me dire. Avait-il raison ? Je me disais : il faudrait d’abord définir ce qu’est la réussite ? Réussir par rapport à qui ? Ou par rapport à quoi ? Disons qu’il a voulu me dire que j’avais réussi plus que la moyenne, dans mon domaine.
Il m’apparaît clairement qu’il y a, en chacun de nous, deux êtres. Un qui aime le bien, le beau, le positif, qui a un désir profond de bien faire, d’être généreux, d’accomplir de grandes choses pour les autres; que l’on peut décrire comme étant « l’être de la vie » selon l’Esprit, comme nous l’a décrit Saint Paul.
Ce que nous pensons a plus d’importance que les gestes que nous posons; je l’ai appris par deux vendeurs qui travaillaient pour moi, qui posaient à peu près les mêmes gestes. Tous les deux aimaient à sortir, à boire et à rencontrer d’autres femmes, mais ils ne pensaient pas de la même façon.
La sagesse est sûrement l’un des plus beaux dons qui existent. Pour l’obtenir, il faut la demander. Avant de poser un geste important, nous avons avantage à consulter une personne sage. Ceci nous garde dans le juste équilibre. Ce que la sagesse ne réussit pas à nous apprendre, la souffrance s’en charge.
Nous cherchons dans une multitude de volumes des moyens de nous instruire et de réussir. Il y a dans la Parole de Dieu, une richesse extraordinaire, inépuisable dont nous n’aurons jamais fini de découvrir la puissance. Sa valeur est tellement grande à mes yeux que si je devais m’isoler un an sur une île et que je n’avais droit qu’à un seul volume, sans hésiter un seul instant, j’apporterais la Sainte Bible.
En étudiant la Parole de Dieu, il me semble qu’on pourrait bâtir des entreprises fortes, puissantes où il ferait bon vivre, en s’inspirant principalement des trois enseignements de Jésus