La table à cinq pattes
Vie physique
Le vieil adage « esprit sain dans un corps sain » a toujours sa valeur. Nous avons beau être remplis de bonnes intentions, lorsque le physique ne suit plus, nous devenons limités dans nos actions. Il est donc important de s’en occuper. Nous devons avoir un temps de repos, de loisir, une bonne alimentation, et un conditionnement physique régulier. Dès mes débuts dans l’assurance, j’ai commencé à avoir des brûlements d’estomac et ce n’est que quinze ans plus tard que les médecins ont découvert un ulcère au duodénum. À cette époque, je mettais beaucoup d’heures à mon travail, j’aimais bien manger et ne pratiquais aucun sport. J’avais souvent d’autres petits problèmes, des sons de cloche qui m’indiquaient qu’il serait important que je m’occupe de ma condition physique.
Un jour, j’ai lu que celui qui faisait du jogging recevait un certain afflux de sang au cerveau et qu’il était plus lucide pour prendre des décisions. Ce fut ma motivation profonde; et comme nous avons tous besoin d’une discipline plus forte, je me suis convaincu que si j’étais capable de me discipliner sur ce point, cela m’aiderait sur d’autres. J’ai donc démarré lentement, bien décidé à poursuivre l’entraînement. Et, pendant vingt ans, hiver comme été, j’ai fait de 15 à 25 kilomètres de jogging par semaine. J’en ai ressenti un bien-être extraordinaire et je n’ai plus jamais eu de maladie à l’estomac. De plus, je n’ai pas perdu une seule journée de travail pour une grippe.
Quand j’ai ressenti une certaine faiblesse dans les genoux, j’ai décidé de remplacer le jogging par la marche, une autre forme de conditionnement physique. Depuis longtemps, Élisabeth et moi faisons ce conditionnement physique ensemble, le matin. C’est une excellente occasion d’échanger et de nous rapprocher l’un de l’autre. Comme pour toute chose, il faut y mettre du temps, mais cela en vaut la peine. La dernière fois que j’ai vu le médecin, ma pression était de 120 sur 80. Je trouve cela un véritable succès, surtout quand je pense qu’à l’âge de 19 ans, j’ai eu une « surprime » sur mes polices d’assurance-vie parce que je faisais de la haute pression!